Principe :
Plicature du fundus gastrique (partie supérieure de l’estomac) autour du bas œsophage intra-abdominal pour former une « valve » empêchant le reflux.
Le fundus est libéré de ses attaches au diaphragme et à la rate, l’oesophage intra-abdominal est disséqué, permettant de repérer les nerfs vagues qui sont préservés, le fundus est ensuite enroulé d’arrière en avant autour de l’estomac puis fixé en place. Si une hernie hiatale est repérée au cours de l’intervention, celle-ci est refermée.
Pathologies fréquentes :
Complications classiques :
En pratique :
Souvent, dans les semaines suivant l’intervention, le montage réalisé induit des sensations de « blocage alimentaire », nécessitant parfois une adaptation du régime alimentaire, avec modification des textures pour une alimentation plus « fluide », fractionnement des prises alimentaires, etc… Ceci est au mieux réalisé au cours d’un suivi par l’équipe de diététique.
En particulier :
Valve circonférentielle selon Nissen :
Il s’agit de l’intervention anti-reflux la plus couramment pratiquée : le fundus gastrique est totalement mobilisé et totalement enroulé autour de l’œsophage intra-abdominal, formant un véritable « manchon » permettant un contrôle optimal du reflux.
Hémi-valve postérieure selon Toupet :
Le fundus gastrique est déplié sur la moitié postérieure (l’arrière) de l’œsophage intra-abdominal, formant une valve « partielle ».
Sur le plan théorique, cette valve permettrait de limiter le reflux « postérieur », essentiellement en position allongée, et du fait de l’absence de compression sur l’œsophage, entrainerait moins de dysphagie post-opératoire. Néanmoins, ces avantages théoriques n’ont pas été comparativement mis en évidence en pratique.